Conférence hybride || Santé mentale et judiciarisation : quels impacts sur les personnes ?

La conférence

Des stéréotypes de “folie meurtrière” à la camisole de force, notre imaginaire collectif est peuplé d’images qui font croire que les personnes vivant avec un trouble mental posent un risque à la société. Ces fausses perceptions ont un impact majeur sur le traitement des personnes avec des enjeux de santé mentale et leur judiciarisation. Dans le cadre de ce webinaire, nous explorerons les liens qui existent entre santé mentale et judiciarisation afin de démystifier les conséquences sur les personnes qui y font face.

La conférence se tiendra le mardi 27 février de 16h à 18h. 

Nos invitées

Emmanuelle Bernheim 

Emmanuelle Bernheim est professeure titulaire à la Section de droit civil de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et accès à la justice. Ses recherches portent sur le rôle du droit et de la justice dans la production et la reproduction des inégalités sociales. Son programme de recherche est construit autour de la problématique de l’accès à la justice et de sa mise en œuvre pour les personnes marginalisées sous trois axes principaux : 1- la santé mentale, 2- la protection de la jeunesse et 3- la non représentation par avocat·es devant les tribunaux.

Dans les dernières années, elle a conduit plusieurs ethnographies judiciaires, recherches-actions et recherches partenariales avec des groupes communautaires, des cliniques juridiques, et plus récemment des communautés autochtones. Elle a co-fondé la Clinique interdisciplinaire en droit social de l'Outaouais, qui œuvre auprès de personnes en situation d’itinérance et accueille des étudiantes en droit, en travail social et en sciences infirmières.  

 

Me Amélie Morin

Membre du Barreau depuis 2020, Me Amélie Morin a gradué de la faculté des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal en 2019. Elle pratique en tant qu’avocate carcéraliste au sein de l’étude Martel Savard et Associés  depuis deux ans. L’univers carcéral et les enjeux criminologiques sont au cœur de ses intérêts, et ce depuis le début de ses études. Me Morin représente ceux-ci devant la Commission québécoise des libérations conditionnelles, la Commission des libérations conditionnelles du Canada, les tribunaux disciplinaires, la Cour du Québec et la Cour supérieure. Les enjeux de santé mentale sont aussi au cœur des problématiques vécues par la clientèle auprès de qui elle intervient. Me Morin étudie présentement à la maîtrise par cumul en santé mentale à la TELUQ.

Cette conférence est une initiative de